Mais le manque de justesse dans le dernier geste d’Arthur Cabral (57e), de Cristiano Biraghi (75e) et Luka Jovic (82e) n’ont pas permis d’égaliser. À l’été 1983, le président Jean Carrieu recompose une équipe avec notamment Sarr Boubacar et François Bracci comme recrues, et le club retrouve sa place dans l’élite au terme d’une saison prolifique en buts. Pour son retour dans l’élite du football français, les dirigeants olympiens décident de garder une grande partie de l’effectif qui a permis la remontée. L’Inter et Bologne, à la fin du championnat, se retrouvent à égalité avec 54 points, et, malgré l’avantage de l’Inter lors des affrontements directs (0-0 et 2-0), le scudetto devra être jouer sur le terrain neutre de Rome pour la première fois dans l’histoire de la Serie A. Il est joué quelques jours après la victoire européenne (7 juin 1964) et il semble que non seulement l’Inter était convaincu de battre Bologne, mais de plus les joueurs n’avaient pas entièrement récupéré du match contre le Real Madrid. Le début des années 1980 est plus que compliqué pour les Phocéens qui se voient relégués en deuxième division à l’issue de la saison 1979-1980. L’OM reste englué dans la zone de relégation tout au long de la saison malgré la présence de joueurs tels que Marius Trésor, Didier Six, Michel N’Gom ou Anders Linderoth.
Les années 1930 vont représenter le second âge d’or de l’OM comme en témoignent les quatre finales disputées (dont deux victorieuses), le titre de champion en 1937 et les quatre fois où l’OM termine deuxième du championnat. Ce championnat national est divisé en deux poules. Malgré ces coups d’éclats en coupes, l’OM n’arrive pas à concrétiser sa valeur en championnat. Pour la saison 1963-1964, les hommes de Jean Robin ratent de peu la remontée en Division 1 en terminant le championnat à la cinquième place malgré les 20 buts de son buteur international français Antoine Keller. Afin qu’il n’attrape pas le mal du pays, Fernand Méric décide de faire signer en octobre 1974 son compatriote auriverde, l’attaquant international brésilien Jairzinho, meilleur buteur à la Coupe du Monde 1970 avec le Brésil, qui signe à l’OM pour 1 250 000 francs. La saison suivante, l’OM dirigé par Roland Gransart réalise une bonne saison grâce à son buteur Marc Pascal. La saison suivante, les nerazzurri terminent à la troisième place derrière la Juventus et le Milan AC.
Les marseillais finissent à la troisième place du classement de Division 1 et sont éliminés dès le premier tour de la Ligue des champions par la Juventus Turin. Les joueurs marseillais connaîtront néanmoins un creux en milieu de saison, ce qui les empêchera de remonter en Division 1 puisqu’ils termineront à la troisième place d’un championnat où seuls les deux premiers peuvent monter. Concernant la zone nord-africaine, il s’agit des buteurs Emmanuel Aznar, Mario Zatelli, Larbi Ben Barek mais aussi du milieu offensif Émile Zermani ou encore des défenseurs Ben Miloud Salem et Abdelkader Ben Bouali. L’OM parvient en finale de deux compétitions : la Coupe de France en 1954, perdue 2-1 contre l’OGC Nice avec le retour de Ben Barek, et la Coupe Charles Drago en 1957, gagnée 3-1 contre le Racing Club de Lens. Marseille redevient la place forte du football régional en accrochant deux titres de champions du Sud-Est. Lors de la 37e journée à Saint-Étienne, grâce aux buts de Djibril Cissé et Mathieu Valbuena (qui signe là son premier but en Ligue 1), l’Olympique de Marseille est sacré officiellement vice-champion de France et atteint donc son objectif : une qualification directe en Ligue des champions. Ce sera le seul but du match.
József Eisenhoffer, surnommé Eisie, arrive à l’OM en décembre 1932 en provenance de l’Hakoah Vienne contre la somme de 30 000 francs après avoir été repéré durant un match amical disputé contre l’OM au stade de l’Huveaune le 30 octobre 1932, match durant lequel il éblouit la direction phocéenne. Il suffit à Marseille un match nul lors de ces trois matchs en retard pour fêter le titre. Jean « Jano » Rességuié, Fabien Lefort, Loïc Briley ou Jérôme Sillon (septembre-octobre 2008) : ils animent l’émission du dimanche au jeudi après les matchs. La saison débute mal et l’entraineur olympien Jean Robin est remplacé dès septembre par Albert Batteux. En 1969-1970, l’OM dirigé par Mario Zatelli termine vice-champion de France derrière les Stéphanois. L’Europe de l’Est, dont les sélections de la Hongrie et de l’Autriche dominent le paysage footballistique mondial de l’époque, offre à l’OM de nombreux joueurs talentueux à l’image de l’ailier gauche József Eisenhoffer qui attirera derrière lui les attaquants hongrois Willy Kohut et Edmond Weiskopf ou encore l’entraîneur autrichien Vinzenz Dittrich.
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